Le corps et l’âme sont deux choses différentes, qui sont tout simplement attachées ensemble. L’âme se définit nominalement comme le principe de la pensée ou l’origine de la vie ou des deux à la fois, ce qui pose le problème de son unité ; elle a été définie réellement comme la forme d’un corps naturel ayant la vie en puissance. En raison de leur nature différente, l’âme et le corps ne peuvent fusionner mais seulement s’unir. La séparation de l’âme et du corps n’est pas douloureuse. Le corps souffre souvent plus pendant la vie qu’au moment de la mort, l’âme n’y est pour rien. Les douleurs que l’on éprouve quelque fois au moment de la mort sont une satisfaction pour l’esprit qui voit arriver le terme de son exil.
Processus de séparation
Dans la mort naturelle, celle qui arrive par la lassitude des organes à la suite de l’âge, l’homme quitte la vie sans s’en apercevoir. C’est une lampe qui s’éteint faute d’aliment. La disjonction de l’âme et du corps ne se fait pas aussitôt. L’âme se dégage graduellement. Pendant la vie, l’esprit tient au corps par son enveloppe semi-matérielle ou périsprit. La mort est la dévastation du corps seul et non du périsprit. L’observation prouve qu’à l’instant de la mort le détachement du périsprit n’est pas soudainement complet, il ne s’opère que délicatement et avec un ajournement très éphémère selon les individus. Chez les uns, il est assez rapide et l’on peut dire que le moment de la mort est celui de la libération à quelques heures près. Mais chez d’autres, ceux surtout dont la vie a été toute matérielle et sensuelle, le détachement est beaucoup plus long et dure parfois des mois. Il est rationnel d’imaginer en effet que plus il s’est identifié avec la matière, plus il a de peine à s’en découper. Tandis que l’activité intellectuelle et morale, l’élévation des pensées opère un début de dégagement, même pendant la vie du corps et quand arrive la mort, il est presque immédiat.
Dans l’agonie, l’âme a déjà quelques fois quitté le corps, il n’y a plus que la vie organique. L’homme n’a plus connaissance de lui-même. Le corps est une machine que le cœur fait bouger, il existe tant que le cœur fait circuler le sang dans les veines et n’a pas besoin de l’âme pour cela. L’âme en quittant le corps reste quelque temps dans le trouble. Au moment de la mort tout est d’abord confus, il faut quelques temps à l’âme pour se reconnaître, elle est comme rêveuse et dans l’état d’un homme sortant d’un profond sommeil et qui cherche à se rendre compte de sa situation. La lucidité des idées et la mémoire du passé lui reviennent à mesure que s’efface l’influence de la matière dont elle vient de se libérer et que se dissipe l’espèce de brouillard qui assombrit ses pensées. La durée du trouble qui suit la mort est très variable, le détachement durera de quelques heures voire à plusieurs mois, années.
Intervention d’un médium dans la séparation
Un trouble après la mort présente des événements particuliers selon le caractère des individus et surtout selon le genre de mort. Dans les morts violentes par suicide ou accident …, l’esprit est surpris, étonné et ne croit pas être mort, il le soutient avec obstination, pourtant il voit son corps, il sait que ce corps est le sien et il ne comprend pas qu’il en soit séparé. Il va auprès des personnes qu’il affectionne ; leur parle et ne conçoit pas pourquoi elles ne l’entendent pas. Cette illusion dure jusqu’à l’entier dégagement du périsprit, alors seulement l’esprit se reconnaît et comprend qu’il ne fait plus partie des vivants. Le trouble qui suit la mort n’a rien de pénible pour l’homme de bien. Il est calme et en tout semblable à celui qui accompagne un réveil paisible. Pour celui dont la conscience n’est pas mure, il est plein d’anxiété et d’angoisses qui augmentent à mesure qu’il se reconnaît. On les appelle les esprits errants car ils n’ont pas trouvé la Lumière.
C’est à ce moment qu’il est utile l’aide d’un médium voyant. Pour certain Esprit, la présence d’un médium sera nécessaire pour qu’il puisse se sortir de ce qu’il ne comprend pas, la mort, sa propre mort.
C’est pourquoi le médium voyant pourra lui expliquer qu’il est mort, qu’il n’est alors plus de ce monde et qu’il lui faut passer dans un autre.
En tant que médium spirit, j’aide les esprits, je les écoute, leur serve d’intermédiaires, transmette des messages, aide certains esprits à trouver une certaine paix avec eux-mêmes et leur situation, etc. Cela peut permettre à un esprit de rejoindre la lumière, à continuer sa route. J’aurai la compréhension nécessaire pour aider toutes ces âmes errantes à trouver leur chemin. Je suis plus souvent amené à interagir avec les esprits. Les esprits errants ne sont pas des esprits malveillants ni bénéfiques, ils sont seulement perdus, et ne comprennent pas où ils sont. Ils ont l’impression que tout le monde les ignore et n’arrivent pas à comprendre, ils sont souvent angoissés et ils ne demandent qu’à être aidés. C’est le principal boulot des mediums : aider les esprits errants à passer dans la Lumière.